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Action de développement au Népal : acte 1 / Shakti Nepal / Juin 2017

Dernière mise à jour : 19 avr. 2020


4 Juin 2017 : nous atterrissons à Katmandou en début d'après-midi, après un vol assez court depuis Dehli et quelques turbulences, mais rien de méchant.

Nous sommes tout de suite accueilli par Tanzi, membre de l'association Shakti Népal, notre partenaire pour notre mission népalaise.

Nous avons dormi 2 nuits chez le coordinateur et vice-président de l'association (Changba) qui nous a fait découvrir l'un des plus importants stupa bouddhique au monde: le Bodnath (le bouddha Stupa).

La première journée et demie était donc une journée d'acclimatation car Katmandou se situe à environ 1400 mètres d'altitude. C'était un des souhaits de Nathanaël, responsable santé, afin d'être opérationnel pour notre mission humanitaire.

6 Juin 2017, 4h30 : départ en jeep en direction de notre lieu d'action: Halesi.

Après 11h de route particulièrement difficile avec des tronçons parfois dangereux, nous voici arrivés dans le village d'Halesi au milieu des montagnes.

Nous faisons la connaissance de Régine, l'infirmière du centre et Sonam, le médecin traditionnel tibétain du centre de soins Maratika.

Ce centre est ouvert tous les jours excepté le samedi. Il accueille la population locale des montagnes. La plupart des soins sont dispensés gratuitement, mais certains médicaments (traditionnels Tibétain ou allopathiques) sont vendus à des tarifs très bas. Les habitants du village d'Halesi sont majoritairement très pauvres, ils ne peuvent donc pas tous aller à l'hôpital gouvernemental où les tarifs sont, comme la plupart des pays en Asie, exorbitants.

Le centre Maratika a été construit par l'association Shakti Népal pour réaliser le rêve de Sonam: apporter son savoir afin de traiter la population d'Halesi par la médecine traditionnelle tibétaine (lui-même étant membre de la civilisation Sherpa).

Informations sur Maratika et la ville d'Halesi

L'ambiance à Maratika est particulière et l'on s'est senti tout de suite très bien. Le village est un haut lieu Bouddhique (et hindouiste aussi) où de nombreux croyants viennent en pèlerinage. Il se passe parfois des choses incroyables ici. C'est un peu comme Lourdes pour les chrétiens.

Nous avons été surpris durant notre mission là-bas des réactions de notre corps (éliminations et sensation d'apaisement intérieur et extérieur).

Notre mission au sein du centre Maratika

Dès le premier jour, nous avions des patients.

Les jours qui ont suivis, le bouche à oreille dans le village nous a progressivement apporté de nouveaux patients nous permettant de prendre en charge plus de 25 patients en 4 jours. Le choix avait été fait de ne pas trop communiquer au sein du village de crainte de ne pas pouvoir gérer le trop gros flux de patients.

Les patients étaient globalement très contents et se passaient le mot.

La plupart des plaintes étaient des troubles digestifs comme des brûlures d'estomac (souvent du à un excès de piments, qu'ils mangent tous les jours) mais aussi des maux de tête (la grande majorité porte des charges très lourdes sur la tête et beaucoup travaillent dans les champs avec peu d'outils).

D'autres cas étaient des douleurs types articulaires comme des douleurs au niveau du dos (lombalgies, dorsalgies et cervicalgies) mais aussi des douleurs types "urgences" : entorse de cheville, douleur costale aiguë...

Déroulement type d'une journée à Maratika

Le centre est ouvert de 10h à 12h et de 13h à 16h. Nous avions installé un lit d'appoint avec un petit matelas dans une petite pièce à côté de la salle de consultation médicale. Cela nous permettait de prendre deux patients à la fois.

Les patients venaient parfois uniquement pour une séance d'ostéopathie, tandis que d'autres, venaient pour un traitement en médecine tibétaine ou allopathique puis se voyaient proposer une séance avec nous par Sonam et Régine. La plupart des patients à qui ils ont proposé, ont tout de suite accepté, souvent par curiosité.

Notre ressenti sur la mission:

Nous avons énormément apprécié cette mission.

D'une part, car les patients de Maratika sont vraiment différents de ceux que l'on a pu déjà traiter ailleurs. On sent dans les mains que cette population, assez pauvre, vivent dans la douleur et maltraitent leurs corps. Nous avons pu voir des patients d'âges différents (entre 8 ans et 68 ans), comme nous pourrions voir en cabinet classique. La patientèle était donc très diversifiée.

De plus, travailler avec un médecin traditionnel tibétain était une réelle réussite.

Associer nos deux pratiques est un énorme plus pour les patients.

Pour nous comme pour Sonam, nous avons tout a gagné de nos échanges et collaborations dans l'optique d'améliorer la santé des patients. Sonam aura été une personne extrêmement motivée et intriguée par notre profession.

Maratika étant un centre spirituel très important, comme mentionné ci-dessus, cela nous a permis de découvrir et apprendre énormément de choses sur le Bouddhisme grâce, notamment à Sonam et Regine.

Nous avons appris aussi l'importance de l'eau. Nous nous lavions donc au seau et à l'eau froide. La saison des pluies commençant, nous utilisions parfois l'eau de pluie. En dehors de notre profession, lors de nos missions humanitaires, nous sommes confrontés à la vie locale et aux difficultés que peuvent avoir les populations. Ici, l'eau est très chère. Nous nous sommes vraiment rendus compte que l'eau est indispensable mais que son accès n'est pas le même pour tous. Notre vision des choses à donc totalement changé (bien que nous faisions attention dans les pays pauvres). Nous pensons qu'il faut absolument vivre ce genre d'aventure pour s'en rendre compte.

De plus, nous étions au cœur des montagnes et de ses habitants. Nous étions avec une famille Sherpa qui nous a fait découvrir les merveilleux plats traditionnels tibétains et Népalais. Un régal. Merci à Dawala et Bani, les parents de Sonam, qui cuisinent comme des chefs et qui étaient aux petits soins avec nous.

Nous ressortons donc vraiment différents de cette mission humanitaire et heureux d'avoir pu vivre une telle expérience avec des gens tous simplement formidables. Ils nous ont même offerts des cadeaux le dernier soir : des écharpes symboles de chance, sorte de porte-bonheur, du thé de Maratika et petites granules tibétaines de longue vie.

Et, il nous en fallait de la chance pour repartir vers Katmandou tant la route était compliquée !

En tout cas, nous ne cesserons de remercier Sonam, Régine, Dawala, Bani, la jeune fille qu'ils accueillent ainsi que tous nos patients pour leurs sourires, leur simplicité mais aussi pour tout ce qu'ils nous ont appris (médecine, culture tibétaine, bouddhique mais aussi sur nous). Merci aussi à Changba, Tanzi et toute la famille de nous avoir accueilli chez eux à Katmandou, nous permettant une acclimatation optimale au pays.

Nous espérons pouvoir renouveler l'expérience rapidement (Septembre/Octobre 2017 ?) et envoyer d'autres ostéopathes sur une durée plus longue (minimum 1 mois), afin qu'eux aussi, puissent vivre la même aventure que nous avons vécu et aider les populations à travers notre profession.

Encore merci,

HOS

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