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Action de développement en Thaïlande : acte 1 / JungleAid et Safe Haven / Avril 2017

Dernière mise à jour : 19 avr. 2020


Avant notre départ pour ce voyage humanitaire, nous n'avions aucun contact en Thaïlande.

Merci à Marion et Lucas d'avoir sollicité leurs contacts afin de nous donner le nom de l'association JUNGLE AID.

Nous avons rencontré sa fondatrice à Hua Hin début avril. Et venons de signer un partenariat avec eux. Les dates des prochaines missions avec eux seront mises en ligne rapidement pour ceux qui veulent partir.

Jungle aid intervient sur plusieurs postes: l'éducation, l'aide aux communautés dans leur projet professionnel et à devenir autonome, mais aussi dans l'aide médicale (apporter des soins médicaux gratuits et opérations d'urgence) aux populations vivant loin de la ville.

Chaque mois, des volontaires offrent des soins au soin de leurs 4 sites d'actions autour de Bangkok et Hua Hin.

Merci à eux de leur confiance.

Mae Sot, à la frontière Birmane.

Mae sot est une ville thaïlandaise, située à la frontière du Myanmar.

Un fort pourcentage de réfugiés Birmans y vit (environ 80%). C'est donc tout naturellement que Hands Of Solidarity a proposé ses soins à différentes associations.

Nous avons contacté il y a peu de temps une association française qui intervient dans un centre d'accueil pour jeunes enfants (Safe Haven Orphanage). Nous avions rendez-vous là-bas pour y rencontrer les membres fondateurs. Cependant lorsque nous avons demandé aux Taxis, tuk-tuk et habitants de la ville, personne ne savait où il se trouvait. Nous avons finalement contacté la directrice du centre qui nous a indiqué que ce n'était pas du tout sur Mae Sot. Comme nous avions rdv en début d'après-midi midi et que nous avions 4h de route, nous avons préféré partir tôt le lendemain matin.

Le lendemain, nous longeons donc la frontière Birmane. Nous nous sentons plus du tout en Thaïlande ici. La plupart des gens sont tous des réfugiés Birmans qui vivent dans de petites cabanes en bois avec des toits recouverts de grandes feuilles d'arbres camouflées à flanc de montagnes. Les Birmans montent puis descendent du tuk-tuk en plein milieu de nulle part. De nombreuses très jeunes mamans avec leur bébés et jeunes enfants partagent quelques kilomètres avec nous.

Après 4h de route et quelques seaux d'eau (nous sommes le week-end de Songkran, leur nouvel an bouddhique où la tradition est de se faire asperger d'eau pour purifier et éloigner les mauvais sorts avant d'entamer la nouvelle année) nous arrivons au Safe Haven Orphenage. Nous sommes chaleureusement accueilli par Tasanee et son large sourire. Elle est en train de trier les gâteaux à donner aux enfants avec une autre dame.

Nous discutons beaucoup avec elle tout en lui expliquant quel est notre rôle en tant qu'ostéopathe. Très contente, elle nous donne sa carte pour que l'on puisse revenir, car comme dit précédemment la prise de contact s'est faite en dernière minute et notre visa s'achève dans 2 jours. Nous n'avons donc pas pu rester plus longtemps et faire de consultation aux enfants. Nous visitons les lieux, ainsi que les locaux réservés aux volontaires. Nous pourrons donc envoyer des ostéopathes, ils seront hébergés gracieusement par Tasanee.

Avant de repartir pour notre 2ème rendez-vous à 2km, nous assistons au rite traditionnel de purification lors de Songkran.

Les enfants défilent chacun leur tour avec un petit bol doré devant les 3 "doyennes" du centre. La tradition veut que les jeunes versent de l'eau parfumée sur les mains de leurs aînés en signe de respect. Les grands-mères "bénissent" ensuite les jeunes. Elles leur mettent de l'eau sur la tête et les épaules en leur souhaitant chance et bonheur...

Cérémonie émouvante mais aussi ponctuée de rires car la plus âgée des mamies fait quelques petites blagues.

Nous nous dirigeons ensuite vers un 2ème centre pour enfants réfugiés Birmans.

Changement de décor. Pour y accéder nous devons emprunter un chemin en terre très pentu avec descente et montée.

Nous arrivons à un petit bâtiment de l'autre côté de la forêt. Nous rencontrons Gloria. Formidable femme, toujours le sourire aux lèvres. Elle nous explique qu'elle a construit ces locaux avec son mari pour accueillir les enfants dont les parents ne pouvaient pas s'occuper. La plupart n'ont plus de mamans (décédées des suites de couche ou de maladies) d'autres sont des enfants dont les parents n'ont pas assez d'argent pour pouvoir les nourrir et les scolariser.

Elle recueille 29 enfants, mais la plupart sont repartis dans leur famille ce week-end comme c'est Songkran (un des seuls moments où ils y retournent).

Nous apprenons qu'elle donne aussi des cours d'anglais, de thai et de Birman mais aussi de mathématiques et parfois géographie.

Nous sommes énormément touchés par ce bout de femme toujours positive mais qui nous fait comprendre qu'elle aimerait que quelqu'un vienne pour reconstruire des bâtiments pour les enfants.

Nous demandons alors à voir les locaux. Et nous comprenons complètement sa requête.

Le sol du dortoir des garçons est totalement insalubre et des énormes trous sont partout. Seulement 4 lits superposés pour beaucoup plus d'enfants.

Celui des filles est une simple salle sans lits (les enfants dorment par terre) et Gloria nous explique que lors de la saison des pluies, l'eau coule dans leur chambre, les filles dorment donc sur un sol trempé.

Pour ce qui est de la nourriture, nous comprenons que les enfants ne mangent que du riz avec de la sauce soja le matin et le soir.

Nous estimons donc que le souci premier de ce centre n'est pas le soin, mais d'avoir de vrais locaux, afin que les enfants retrouvent le sourire, notamment lors de la saison des pluies.

Nous appelons donc à l'aide pour que Gloria et ses 29 enfants puissent bénéficier de logements dignes de ce nom. Si vous connaissez des associations de constructeurs du cœur, merci de nous contacter par mail.


Le lendemain nous visitions une clinique de réfugiés Birmans qui n'existe que par les subventions et les Bénévoles. Nous avons rencontré Annie, l'une des responsables de la clinique afin d'échanger sur la prise en charge globale des patients et lui faire connaître l'ostéopathie.

Les contacts fleurissent et nous sommes fiers d'avoir pu en avoir en Thaïlande.

HOS - Ostéopathie bénévole

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